Profitez de votre séjour dans notre village dont le cœur s’est formé en « circulade » pour découvrir ces ouvrages, témoignage du passé, d’une histoire, d’un art de vivre, et de croyances
Vue Générale du village
Vue de la place du Ravelin (anciennement Rivelin)
Ancienne porte de l’église située Grand Rue
Passage de la rue du Portail Neuf
Les Halles (Dojo) situé Grande rue
L’ancien moulin
Paradis pour les poètes, amateurs d’histoire et de flore.
les capitelles abondent sur cet immense territoire de Laure-Minervois. On en dénombre prés de 150 à 200 éparpillées dans un environnement botanique riche.
En 1813 de petits propriétaires achètent à la commune des parcelles de terres, les épierrent et construisent des abris, des murs, des clôtures et des garennes avec ces mêmes pierres, dites « pierre sèches ».
Entretenues par les agriculteurs, ces parcelles servaient d’abris, d’enclos pour les ovins ou de limites des parcelles cultivées.
Symbole de l’époque romaine, un seul monument a résisté au temps « le tombeau romain » ou « Tour de Mézolieux » (pour mausolée)
Ce monument est situé au sud (1,3km) du village, sur l’ancien chemin de Laure à Aigues-Vives (D57) qui aboutit quelques centaines de mètres plus loin au « Cami Romiu » ou chemin romain. La légende voudrait qu’un général romain y soit enterré…
En réalité, il semble qu’il s’agisse plutôt d’un monument dédié à une divinité.
https://monumentum.fr/tour-mezolieux-pa00102735.html
Au nord ouest de la commune, un chemin traverse l’immense bois de Russol dans lequel se trouve le dolmen de St Eugène.
C’est un grand dolmen dit « allée couverte » avec rétrécissement progressif vers l’entrée, l’un des premiers mégalithes à avoir été fouillé dans le bassin de l’Aude.
Il remonte à l’époque de transition entre la période chalcolithique et le commencement de l’Âge de bronze.
Cette tombe mégalithique, de plus de 15 m de développement, comporte :
Elle s’insère dans un grand tertre circulaire de 21 à 22 m de diamètre.
Ce monument a fait l’objet d’une fouille de 1924 à 1928 par l’archéologue Germain Sicard
Ces recherches ont mis au jour les restes d’un ossuaire dont le contenu ostéologique a été estimé à 300 sujets ainsi qu’un riche mobilier funéraire. A la suite de cette fouille il fut classé Monument Historique en 1931.
Une campagne de consolidation partielle a été entreprise en 1962 par l’archéologue Jean Guilaine et une nouvelle campagne de restauration eut lieu en 1992.
L’allée couverte de Saint Eugène est le 2ème plus grand dolmen du sud de la France après le dolmen des Fades à Pépieux.
A la sortie du village, avenue de la cave coopérative, ce calvaire s’élève sur les ruines d’une ancienne chapelle dédiée à St Marcelin, protecteur du village. C’est l’abbé Tauja, curé de la paroisse qui, en 1886, en fut à l’origine.
Le christ en croix est accompagné de la vierge Marie et de St Jean Baptiste, patron de l’église paroissiale
Cet Oratoire de la Chapelle de la Piéta, construite en 1620, est situé avenue de la Montagne Noire.
Autrefois à cet emplacement se trouvait une chapelle que l’on appelait Notre dame de Piéta ; elle fut démolie en 1805 lors de la construction de la route de Peyriac.
La vierge de cette chapelle est une Piéta en bois de chêne qui est dans le cœur de l’église après avoir été restaurée en 1922. (la Pietà, est la représentation de la Vierge Marie tenant le Christ sur ses genoux après la déposition de la croix).
En 1969 les paroissiens de la commune décidèrent de faire un oratoire sur cet emplacement, et une vierge à l’enfant en bois fut installée. On lui donna le nom de Notre Dame de santé ou du Bon Air.
Mais l’exposition au mauvais temps a détérioré cette statue. Aussi, en 2017 l’association du Patrimoine Lauranais, avec l’accord de la mairie et des paroissiens, a décidé de restaurer ce patrimoine.
Des grilles en fer forgé ont été réalisées et forment un petit enclos de protection, deux colonnes ont été restaurées.
La nouvelle vierge en marbre de Caunes a été bénie par l’Abbé Naudinat le 7 janvier 2018.
L’ancienne vierge en bois a été restaurée et se trouve à l’église de Laure.
https://www.lindependant.fr/2019/01/12/une-belle-fete-de-lepiphanie-a-laure-minervois,7943298.php
Petit kiosque entre la place du Ravelin et l’église, qui faisait office de poids public.
Elle servait à peser les animaux et les chargements de paille ou de foin.
Elle fut construite en 1889
A l’emplacement de l’ancien puits commun datant du moyen-âge, la fontaine est restaurée en 1809 (délibération du 27 août 1809, François Boudou étant maire). L’eau était conduite jusqu’à des bassins destinés à abreuver les animaux, laver le linge et autres usages ménagers. Plus tard, ces bassins seront raccordés au réseau d’alimentation moderne avant d’être détruits. Jusqu’en 1968, aux jours les plus chauds de l’été, les lauranais allaient y puiser l’eau fraîche
Vers 1585 l’église romane de LAURAN s’avérant trop petite et par ailleurs d’une vétusté inquiétante, les consuls du moment décidèrent de construire une nouvelle église à l’est de l’ancienne,longeant les fortifications, les fossés et la tour qu’ils nommaient « la citadelle » qui sert de base au clocher actuel. De style gothique, elle fut achevée en 1595. pendant les événements de 1794, elle fut un temps « temple de la raison ».
A l’intérieur, la vaste nef (30,50 m de long sur 15,80 m de large) est éclairée par les hautes ouvertures de l’abside pentagonale. Elle contient des reliques, une piéta de bois (fin X siècle), un tableau représentant la Descente de croix, signé Abraham MILLOT, une statue de la Vierge à l’enfant (XVIII siècle), deux peintures sur bois représentant la peste à Laure.
Le clocher mesure 32 m.
Depuis juillet 2006, l’édifice est inscrit au répertoire des monuments protégés